Cette visite "expresse" se base sur le fait que vous connaissez un peu le Dufour 410, aussi je présente les points ayant fait l'objet d'une évolution par rapport à mes connaissances de notre D410.
Les commentaires pourront éveiller votre attention et vous aider dans votre réflexion si vous envisagez un achat neuf ou d'occasion.
N'étant pas journaliste, ni écrivain, je vais à l'essentiel et parfois je suis assez critique, mais cela vous changera des descriptions attrayantes et sucrées faites par les professionnels qui servent "primo" leurs intérêts et "secundo" ceux des plaisanciers qui achètent les bateaux.
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Arrivé au salon le matin, je constate qu'il n'y a pas beaucoup de monde.Tout d'abord je repère le bateau :
On remarque tout de suite la delphinière proposée pratiquement chez tous les constructeurs. Jeanneau la propose en option car cela rallonge le bateau et peut influer sur le prix de la place de port.
La pièce métallique en "U" semble être de bonne taille, mais la tôle me paraît un peu fine. D'autres constructeurs proposent une sous-barbe sous forme d'une tige inox, très recommandée étant donné les forces générées.
On aperçoit ci-dessous, un anneau sous la fixation de cadène, qui doit servir à installer une sous-barbe : à regarder de plus près.
Quand aux forces latérales, les fixations sont-elles bien faites et costauds ... à voir à l'usage, notamment si l'on prend en compte le poids de l'ancre et les forces exercées au mouillage avec parfois de violents coups de rappel au passage d'un bateau à moteur ou d'un jet ski.
Ensuite quand on monte sur le plateau technique, on voit le prix :
Le prix a augmenté par rapport à l'année dernière, mais voyons de plus près.
La version présentée est un 3 cabines avec 2 salles d'eau, placage chêne je crois.
Le tableau arrière a complètement changé. Quelle évolution !
Enfin, un retour aux sources pour améliorer la sécurité sur la plage arrière. On pourrait presque retirer le tableau basculant.
Cette année, est une année à delphinière et à led bleu pour l'éclairage du cockpit. Mais je constate qu'il n'y a pas d'éclairage de cockpit, alors que chez Jeanneau, Beneteau, il y en a en quantité.
Là, Dufour a un train de retard, mais il se rattrape dans le carré. Ouf pour le marketing.
Je pensais trouver des coffres. Ce sera plancha et petit évier en option. Pourquoi pas, il est certain que pour cuire du poisson, c'est mieux qu'à l'intérieur du bateau. Mais attention aux projections de gras sur le bois exotique. Taché c'est taché, sauf à passer du produit de nettoyage !
Etonnant de constater que sur un 12 m , il n'y a qu'un seul logement pour une bouteille de gaz de 3,5kg. La porte aurait pu être mise de l'autre coté du meuble pour l'esthétique. La fermeture de la porte est toujours aussi douteuse, car on ne sait pas si elle est bien fermée. J'ai aperçu des gens tâtonner à chaque fois pour vérifier la fermeture de cette porte. Un loquet inox serait bienvenu.
D'ailleurs sur la photo on remarque qu'elle est mal fermée, c'est une petite fermeture en plastique fragile. Economie, économie quand tu nous tiens ...
Dans l'ensemble l'idée n'est pas mal, mais le dessous du meuble est vide et l'accès, même à quatre pattes (j'ai essayé) n'est pas l'idéal.
Ce qui me fait rire, c'est le regard des gens, quand il vous voit à quatre pattes. Oh my dear, que fait-il. Cependant au port c'est bien ce que vous ferez.
Les coffres sont toujours ouverts aux quatre vents et à la pluie. C'est bien dommage, car un peu de bon sens aurait permis de faire quelque chose de vraiment sympa.
On retrouve une position assise normale face à la barre. Par contre il faudra s'adosser à la filière, et faire confiance à la fixation pour ne pas basculer dans l'eau.
Personnellement j'aurai préféré un arrière fermé par un vrai balcon classique, en conservant l'accès par le siège basculant associé à une petite filière en guise de fermeture.
Un système simple et sécurisant : du classique en somme ... à faire par un artisan et vérifier que c'est réalisable. Si vous avez la plancha, positionner les tubes inox de manière à ne pas trop gêner l'accès à la plaque et à l'évier. A voir.
Anecdote : j'ai eu l'occasion de naviguer cet été 2019, dans des conditions difficiles en méditerranée. Je peux vous dire que de jour, ou pire de nuit, lorsqu'il faut aller derrière les barres à roue pour modifier les réglages du pilote ou reprendre le contrôle manuellement, j'ai eu des sueurs froides du à la crainte de me faire éjecter du cockpit étant donné la proximité de l'eau derrière les filières et des mouvements brusques du bateau 😁😁😁 . Donc n'hésiter pas à ajouter des mains courantes ici ou là, ou des cadènes articulées pour accrocher votre longe de harnais.
Rien de tel qu'un cockpit bien fermé avec un beau balcon inox pour la sécurité de l'équipage.
Personnellement j'aurais préféré une ouverture des capot depuis l'intérieur du cockpit vers l'extérieur, mais "plancha" oblige.
A regarder les charnières ci-dessus, on ne peut s'empêcher de trouver que les sièges sont montés à l'envers.
Si vous n'avez pas de plancha, est-ce que vous avez coffres ? Si oui, j'espère qu'ils ont mis les charnières de l'autre coté.
Ensuite, je trouve qu'ils ont gâché un peu le secteur :
Ci-dessous, l'ancienne porte de l'équipet du rangement de la bouteille à gaz, est remplacée par une plaque avec la pompe manuelle. Cela fait un peu tâche sur le plan esthétique.
Le tuyau de la douchette passera au-dessus de la cuisine.
Vous avez le siège qui se relève. On aime ou pas.
Ne pas laisser tomber et surtout ... attention à la tête ou les doigts des enfants.
Idem ici, la porte de l'équipet, à coté de la prise d'air a été remplacée par une plaque.
On a l'impression d'une opération vite fait, en tout cas, cela fait "pas cher", ou "cheap" selon les gens. Sinon il faut modifier le moule du pont et là ... ça coûte cher.
Le chantier aurait pu conserver la porte ou un équivalent sur charnières, pour accéder à l'espace sous le pont pour permettre d'ajouter un taquet, une fixation, accéder à la manette de gaz, à la nable de GO, le feu arrière, ou à la prise d'air pour ne pas être obligé de passer par la petite trappe au fond de la cabine arrière, qui est plus faite pour des jeunes de 10 ans, sans petites rondeurs et de petites tailles!
Si vous avez la carrure d'un rugbyman, passez votre chemin.
Sans avoir la carrure d'un rugbyman, mais ayant ajouté des taquets pour utiliser des gardes croisées, je sais de quoi je parle ... Un vrai calvaire, il faut être contorsionniste, sans compter la chaleur qu'il fait en cas de soleil.
Idem de l'autre bord, d'autant qu'il y a la douchette, non exempte de fuite d'eau. Là aussi, cela eut été pratique.
- Les cales pieds ont été logiquement avancés sous la barre puisqu'il y a l'assise rabattable.
- La petite poulie en bas à droite doit être prévue pour remonter le tableau arrière.
Vous remarquerez au passage, que le bateau est présenté au salon avec une barre à roue à simple rayon et non plus à double rayons comme c'était le cas lorsque nous avons acheté notre bateau (voir notre blog dufour410). Le tableau moteur n'existe pas, malgré le tachymètre et le boitier EVC pour démarrer/arrêter le moteur.
Au passage est-il utile d'indiquer qu'il n'y a pas de clé de démarrage moteur.
Il suffit d'appuyer sur start !
Donc pour le vol du bateau ... c'est tout de même un peu nul.
Avantage : on ne risque pas de perdre la clé ...
Mais, on peut l'arrêter accidentellement en cours de manoeuvre. Selon votre position vous pouvez appuyer sur "stop" avec le genou ou le mollet. Cela m'est arrivé au moins 4 fois déjà.
Pourquoi ne pas l'avoir installé sous la barre à coté du compte-tours ?
Winch de 45. Il pourrait prévoir la place d'un deuxième winch car les écoutes sont reprises depuis un unique winch. Entre l'écoute de grand-voile, l'écoute de génois, l'écoute de spi (asymétrique) , le bout de l'enrouleur et éventuellement la trinquette, cela finit par être un vrai problème à bord. Vous avez des bouts partout dans le cockpit, sans aucun support pour les accrocher. Et les taquets n'existent plus !
Un deuxième winch ou au moins une deuxième embase moulée comme sur la photo serait vraiment un plus.
- à noter, même si cette manoeuvre n'est pas nouvelle :
Selon votre configuration, si vous êtes "babord amure" avec un vent soutenu et qu'il faut réduire le génois, vous devrez gérer le bout de l'enrouleur s'il est sur tribord, et de l'écoute de génois ... avec le même winch. Ce n'est pas toujours simple. On est obligé de faire fasseyer le génois de manière plus ou moins importante, retirer l'écoute pour ensuite passer le bout de l'enrouleur sur le winch et enrouler ... pour ensuite reprendre l'écoute ... et cela autant de fois que nécessaire.
En plus les bloqueurs livrés en standard ne sont pas pratiques du tout : sans poignée pour ouvrir ou fermé le bloqueur.
Manoeuvrer avec des gants car on a vite fait de se brûler les mains.
Sur l'autre bord pas de problème, on peut choquer un peu l'écoute de génois avec le contrôle du winch bâbord, et reprendre le bout d'enrouleur sur le winch tribord. L'opération peut s'effectuer en plusieurs fois sans difficultés à 2. Seul, c'est déjà plus fastidieux puisqu'il faut jouer alternativement sur les 2 winch. Mais bon, on est sportif ou pas !
A mon humble avis, un second winch, même plus petit réglerait ce problème.
Mais les discussions sont ouvertes ...
Autre solution : l'enrouleur électrique et on choque l'écoute de génois progressivement ! Je pense que les enrouleurs électriques de GV et GN vont s'imposer sur les ponts et devenir un standard de fabrication comme chez le chantier Amel depuis des années.
Ci-dessous : nouveau ridoir à cage fermée pour le bas hauban. Les autres : galhaubans et inter toujours à cages ouvertes sur le franc bord en arrière plan à droite de la photo.
On se rappellera les 2 ridoirs grippés sur le 410.
Est-ce un test d'un nouveau produit, marque inconnue ? mais non montré en tout cas ... sympa pour le fabriquant !
Main courante "bois" au lieu du plastique noir qui tache les mains et pantalon : bon point.
Un bon tube inox (ou un plat inox) aurait fait l'affaire car sans entretien avec la garantie d'un bon vieillissement, alors que le bois ... et les fentes.
Enfin une fargue pour ouvrir ou fermer le panneau de descente et empêcher l'eau de tomber dans la descente à l'ouverture du panneau. Le panneau de descente est toujours plat, n'évacue pas l'eau sur les cotés et n'a pas été renforcé. Pour rappel, le notre s'est fendu littéralement à la suite de la chute d'un technicien (photo sur le blog du 410).
Une fargue en plexiglass aurait évité tout entretien et cela aurait peut être coûté moins cher.
Dommage, la fargue aurait pu être rallongée de chaque côté pour garder l'eau sur le capot.
Quand à l'ouverture depuis l'intérieur : pas d'amélioration car le panneau coulisse mal et gare aux ongles.
Pas d'amélioration pour la sécurité de la fermeture du bateau, toujours ce petit loquet à 3€.
Eclairage avec un bandeau de leds sous la main courante.
A mon sens ce n'est pas très utile car il n'éclaire pas les passavants, ni le pont.
Dépense parfaitement inutile. Pour ma part je ne m'en sers jamais la nuit pour me déplacer sur le pont, car il aveugle. Par contre un éclairage dans la cale moteur ou le cockpit pourquoi pas !
On se demande à quoi pensait le concepteur ou le rêveur sur sa planche à dessin.
Les attaches des filières sur les balcons arrières sont enfin soudées "normalement" : à l'endroit, dans le prolongement du balcon, car auparavant elles étaient soudées à l'envers et les filières étaient en pente. A l'époque le vendeur m'avait expliqué que c'était normal et que j'étais trop exigeant. Comme quoi !
Combien de bateaux ont été produits avec ce défaut ? (voir blog du 410).
J'ai du faire modifier les fixations sur notre bateau par un artisan en payant bien sur.
La prise de quai 220V est toujours au centre sous la table du cockpit ! L'ergonomie tant vantée chez Dufour prend de drôle de chemin parfois.
Le câble électrique traverse donc toujours le passage avec le risque de s'y prendre les pieds. Alors qu'il y a les coffres, grands ouverts, prêts à héberger cette prise. Ce que font tous les autres constructeurs.
INTERIEUR
Vérifier avant de faire le plein que la jauge n'est pas au maximum. Ensuite faites le plein et vérifier que la jauge baisse régulièrement, sachant que le moteur D2-55CV consomme environ 2l/heure ou 2,5l.
Notre jauge indiquait toujours le plein, après 50h moteur. Donc faites un suivi au moins au début.
Dufour ne fera rien sur malgré ses promesses de réparer.
La cave à vin
Toujours ce petit ressort en bas et pas de verrin à gaz. Attention à vos pieds ou doigts si le capot tombe.
Un joint blanc a été ajouté autour du panneau pour protéger le gelcoat et faire moins de bruit en cas de fermeture brutale du panneau. Une bonne chose, mais tout de même ... dommage d'économiser sur ce poste alors qu'il y a des verrins gaz à toutes les portes d'équipets de coque.
La nouvelle disposition de la cuisine. Elle est plus petite et avance moins sur le carré. Cela permet d'avoir une plus grande banquette de l'autre coté. Du coup, la place pour le rangement s'en ressent. Attention aux grandes casseroles et grandes poêles. Les cuisiniers ne seront pas très contents.
Par quoi commencer ?
Le pied de la descente
Petite lumière bleu qui joint l'utile à l'agréable. Par contre les leds sous les meubles me laissent sceptique. Est-ce pour le salon ?
On se croirait dans une galerie marchande, mais c'est un avis.
Le moteur
Vase à expansion :
Toujours pas de vase à expansion pour contrôler le niveau de liquide de refroidissement.
Photo ci-dessous, on reconnaît le col de cigne avec l'évacuation de surplus d'eau qui part à droite dans la cale. Je suis étonné de voir toujours ce système, car il ne fonctionnait pas correctement sur notre bateau, et de l'eau de mer (bien sur) coulait par ce tuyau dans la cale en toute discrétion. Je m'en suis aperçu par hasard. De quoi avoir une bien mauvaise surprise en navigation au moteur, car le débit était d'une bouteille de 1,5l en 10 à 15 minutes de mémoire ! Pourquoi ne pas rallonger la durite jusqu'à l'un des coffres arrières extérieurs et nous préserver de l'inondation à l'intérieur. Bizarre, et cela passe les contrôles de sécurité (s'il y en a).
Donc à surveiller régulièrement. Volvo nous a mis un système plus récent sans cette durite (voir notre blog dufour 410), en indiquant que cette partie n'était pas "garantie par le motoriste, mais par Dufour qui a fait l'installation. Volvo fournit le moteur mais pas les périphériques, tel que le vase à expansion, d'où son absence. Dufour économise sur certains postes techniques et c'est bien dommage pour notre sécurité.
Jauge à gas-oil :
Le pied de la descente
Petite lumière bleu qui joint l'utile à l'agréable. Par contre les leds sous les meubles me laissent sceptique. Est-ce pour le salon ?
On se croirait dans une galerie marchande, mais c'est un avis.
Le moteur
Vase à expansion :
Toujours pas de vase à expansion pour contrôler le niveau de liquide de refroidissement.
Photo ci-dessous, on reconnaît le col de cigne avec l'évacuation de surplus d'eau qui part à droite dans la cale. Je suis étonné de voir toujours ce système, car il ne fonctionnait pas correctement sur notre bateau, et de l'eau de mer (bien sur) coulait par ce tuyau dans la cale en toute discrétion. Je m'en suis aperçu par hasard. De quoi avoir une bien mauvaise surprise en navigation au moteur, car le débit était d'une bouteille de 1,5l en 10 à 15 minutes de mémoire ! Pourquoi ne pas rallonger la durite jusqu'à l'un des coffres arrières extérieurs et nous préserver de l'inondation à l'intérieur. Bizarre, et cela passe les contrôles de sécurité (s'il y en a).
Donc à surveiller régulièrement. Volvo nous a mis un système plus récent sans cette durite (voir notre blog dufour 410), en indiquant que cette partie n'était pas "garantie par le motoriste, mais par Dufour qui a fait l'installation. Volvo fournit le moteur mais pas les périphériques, tel que le vase à expansion, d'où son absence. Dufour économise sur certains postes techniques et c'est bien dommage pour notre sécurité.
Jauge à gas-oil :
Vérifier avant de faire le plein que la jauge n'est pas au maximum. Ensuite faites le plein et vérifier que la jauge baisse régulièrement, sachant que le moteur D2-55CV consomme environ 2l/heure ou 2,5l.
Notre jauge indiquait toujours le plein, après 50h moteur. Donc faites un suivi au moins au début.
Dufour ne fera rien sur malgré ses promesses de réparer.
La cave à vin
Toujours ce petit ressort en bas et pas de verrin à gaz. Attention à vos pieds ou doigts si le capot tombe.
Un joint blanc a été ajouté autour du panneau pour protéger le gelcoat et faire moins de bruit en cas de fermeture brutale du panneau. Une bonne chose, mais tout de même ... dommage d'économiser sur ce poste alors qu'il y a des verrins gaz à toutes les portes d'équipets de coque.
La nouvelle disposition de la cuisine. Elle est plus petite et avance moins sur le carré. Cela permet d'avoir une plus grande banquette de l'autre coté. Du coup, la place pour le rangement s'en ressent. Attention aux grandes casseroles et grandes poêles. Les cuisiniers ne seront pas très contents.
Mais l'esthétique est agréable.
Micro-ondes : ajout d'une aération supérieure pour le moins nécessaire. Encore faut-il que la concession ait le bon kit d'installation, sinon galère, comme sur notre 410
Le frigo a changé. On espère qu'il refroidit mieux que l'ancien et qu'il est bien isolé. Il semble qu'il ait moins de volume malgré l'accès inférieur, qui évidemment laisse partir tout le froid à l'ouverture de la porte. Mais il est difficile de satisfaire tout le monde.
Nouvel emplacement pour la gazinière : contre la cloison.
Espérons que la plaque blanche ne jaunira pas trop vite et n'aura pas tendance à se déformer sous l'effet de la chaleur du brûleur de gaz avec une casserole dessus. D'habitude, on met une plaque inox au moins dans la partie basse de la cloison bois. Mais je n'ai rien dit.
Comme toujours, l'ajustage n'est pas le fort du chantier.
Ici l'ouverture de l'équipet supérieur vient toucher le loquet.
Sous l'évier : petit rangement pour bouteilles ? Ah non, je pense que c'est pour les plaques de l'évier.
Poubelle sur le coté du meuble de l'évier, mais ouverture sur le passage.
Micro-ondes : ajout d'une aération supérieure pour le moins nécessaire. Encore faut-il que la concession ait le bon kit d'installation, sinon galère, comme sur notre 410
Le frigo a changé. On espère qu'il refroidit mieux que l'ancien et qu'il est bien isolé. Il semble qu'il ait moins de volume malgré l'accès inférieur, qui évidemment laisse partir tout le froid à l'ouverture de la porte. Mais il est difficile de satisfaire tout le monde.
Nouvel emplacement pour la gazinière : contre la cloison.
Espérons que la plaque blanche ne jaunira pas trop vite et n'aura pas tendance à se déformer sous l'effet de la chaleur du brûleur de gaz avec une casserole dessus. D'habitude, on met une plaque inox au moins dans la partie basse de la cloison bois. Mais je n'ai rien dit.
Comme toujours, l'ajustage n'est pas le fort du chantier.
Ici l'ouverture de l'équipet supérieur vient toucher le loquet.
Sous l'évier : petit rangement pour bouteilles ? Ah non, je pense que c'est pour les plaques de l'évier.
Poubelle sur le coté du meuble de l'évier, mais ouverture sur le passage.
Salle d'eau arrière
pas de changement important.
Pommeau de douche et miroir .
Espérons qu'ils ne se piquent pas aussi vite que le notre.
Attention : pas d'aération permanente dans la douche.
Espérons qu'ils ne se piquent pas aussi vite que le notre.
Attention : pas d'aération permanente dans la douche.
Les passes-coque
On se rappellera les gros problèmes d'évacuation d'eau du lavabo sur le 410 et le grippage de la vanne d'eau noire à gauche ci-dessous. Les poignées sont toujours aussi fragiles, surtout celle de la vanne d'eau noire qui nécessite de la force. Elle devient rapidement très dure et à peine manoeuvrable au bout de quelques mois. Attention à ne pas se blesser la main avec l'autre vanne.
Ici le poseur a fait fort tout de même pour la poignée à gauche (eaux noires). Comment manœuvrer ? on ne peut même pas passer la main. Du bout des doigts, comme avec un stylo ? Sur notre 410, il y a un peu plus d'espace pour passer la main. Il ne doit pas y avoir de gabarit de pose, c'est tout de même anormal. Nous avons du changer le passe-coque et modifier la position de la poignée.
Après ils se vantent d'être les rois de l'ergonomie, cela devrait commencer à ce stade. Il suffirait de positionner le passe-coque et la vanne, de telle sorte que la poignée soit orientée horizontalement en haut ou en bas, ou de travers, et tout le monde serait content.
Mieux encore : prendre un peu plus de place pour les passe-coque, c'est tellement bête !
Pour des professionnels ... tout de même .
Ici le poseur a fait fort tout de même pour la poignée à gauche (eaux noires). Comment manœuvrer ? on ne peut même pas passer la main. Du bout des doigts, comme avec un stylo ? Sur notre 410, il y a un peu plus d'espace pour passer la main. Il ne doit pas y avoir de gabarit de pose, c'est tout de même anormal. Nous avons du changer le passe-coque et modifier la position de la poignée.
Après ils se vantent d'être les rois de l'ergonomie, cela devrait commencer à ce stade. Il suffirait de positionner le passe-coque et la vanne, de telle sorte que la poignée soit orientée horizontalement en haut ou en bas, ou de travers, et tout le monde serait content.
Mieux encore : prendre un peu plus de place pour les passe-coque, c'est tellement bête !
Pour des professionnels ... tout de même .
Le carré
Carré toujours agréable à voir et plus spacieux par le fait que la cuisine avance moins sur cette espace. Une grande banquette sur tribord voit le jour et elle peut servir de couchette de quart d'environ 2 mètres, à condition d'ajouter une toile antiroulis et d'abaisser la table à carte comme sur la photo.
Les coussins semblent identiques à la version 2014 avec le surpiquage.
On retrouve la petite banquette dans le couloir bien pratique pour le rangement, mais elle n'est pas assez large à mon goût pour être bien assis. Le coussin est plus large que la banquette et provoque parfois des déséquilibres !
Notre banquette fait 1,70m.
Personnellement, en navigation, je mets les cartes, crayons etc. sur la table du carré, et la TAC sert occasionnellement, d'autant qu'elle est fragile si l'on s'appuie dessus.
Personnellement, en navigation, je mets les cartes, crayons etc. sur la table du carré, et la TAC sert occasionnellement, d'autant qu'elle est fragile si l'on s'appuie dessus.
Une fargue fait le tour de la table du carré avec un trou dans l'angle pour les miettes : classique certes, mais pas chez les concurrents. Et cela peut éviter qu'une boisson coule directement sur les coussins ou vos jambes.
Vérifier que le ramasse miette est du bon coté, car j'ai vu un bateau avec le ramasse miette dans l'angle opposé, coté coussins !
Mais les designer oublient qu'un monocoque ne navigue pas à plat. Même les catas peuvent lever la jambe ...
Ci-dessous, on voit que l'assise a été rallongée derrière la table à carte qui est sous le coussin.
Cela permet d'avoir un 2eme coffre avec un "fond", et peut-être un meilleur accès "technique" derrière le dossier. Cette séparation est-elle vraiment bien ? La supprimer permettrait d'avoir un plus grand coffre, rare à bord.
Une planche amovible aurait répondu aux 2 besoins. Le sens du compromis.
Une planche amovible aurait répondu aux 2 besoins. Le sens du compromis.
Amélioration de la finition du champs des portes d'équipets qui au lieu d'avoir un simple plaquage, bénéficie d'une menuiserie d'angle arrondi, et évite ainsi les décollages du placage et les marques de petits chocs sur les angles. Un vrai plus dans le temps.
En résumé, le carré est grand, beaucoup d'efforts sont déployés pour accentuer cette impression de volume. Mais nous sommes sur un 12 m et ils veulent faire un carré de 13 m ou 14m. Donc les emménagements dans cette partie centrale s'en ressentent. Cuisine exigüe, table à cartes symbolique, pas de place pour poser l'électronique, équipets réduits etc.
Ci-dessous, les 2 seuls aérateurs du bateau avec prise d'air sous le double pont.
En résumé, le carré est grand, beaucoup d'efforts sont déployés pour accentuer cette impression de volume. Mais nous sommes sur un 12 m et ils veulent faire un carré de 13 m ou 14m. Donc les emménagements dans cette partie centrale s'en ressentent. Cuisine exigüe, table à cartes symbolique, pas de place pour poser l'électronique, équipets réduits etc.
Ci-dessous, les 2 seuls aérateurs du bateau avec prise d'air sous le double pont.
Regardez-les bien !
Le manque d'aération est un point noir du bateau : Vous remarquerez qu'aucun équipet, placard ou panneau de pont ne comportent d'aérateurs ou de louves.
Pour le mobilier, ils auraient pu faire comme pour l'aération du micro-ondes, des coupes sur les façades ou un petit coeur ! En principe les découpes sont robotisées donc cela ne coûterait pas bien cher : quelques secondes du robot ... pour des années de bonheur !
Pour le reste, la pose d'un aérateur permanent sur le panneau de pont à l'avant, ou directement sur le pont surélevé devant le mat entre les 2 petits panneaux de la cabine avant, permettrait de favoriser la circulation d'air entre l'avant du bateau et la porte de descente.
Pour la salle d'eau, un aérateur permanent ne serait pas superflu pour éviter que le pommeau de douche ou que les bords des miroirs ne se piquent à cause de la condensation.
Si j'ajoute un aérateur de pont pour chaque cabine arrière ! vous allez croire que je le fais exprès.
Mais quand il pleut, et que les panneaux doivent être fermés ... ou quand on est absent pour de longues périodes, les aérateurs prennent tout leur sens. Cette remarque vaut pour tous les bateaux.
En plus, un bateau correctement ventilé ne prend pas d'odeurs, pas de moisissures, on dort mieux, etc. à méditer. De plus, ces 2 aérateurs sont sous le double pont donc, en partie, à l'abri du vent !
Le couvercle du panneau électrique en plexi, à coté de l'équipet. Même problème que sur le 410, l'ouverture des deux portes se touchent. C'est tout de même incroyable après 3 années de production. Et personne ne corrige cela. C'est vraiment se moquer des clients.
Pour le reste, la pose d'un aérateur permanent sur le panneau de pont à l'avant, ou directement sur le pont surélevé devant le mat entre les 2 petits panneaux de la cabine avant, permettrait de favoriser la circulation d'air entre l'avant du bateau et la porte de descente.
Pour la salle d'eau, un aérateur permanent ne serait pas superflu pour éviter que le pommeau de douche ou que les bords des miroirs ne se piquent à cause de la condensation.
Si j'ajoute un aérateur de pont pour chaque cabine arrière ! vous allez croire que je le fais exprès.
Mais quand il pleut, et que les panneaux doivent être fermés ... ou quand on est absent pour de longues périodes, les aérateurs prennent tout leur sens. Cette remarque vaut pour tous les bateaux.
En plus, un bateau correctement ventilé ne prend pas d'odeurs, pas de moisissures, on dort mieux, etc. à méditer. De plus, ces 2 aérateurs sont sous le double pont donc, en partie, à l'abri du vent !
Le couvercle du panneau électrique en plexi, à coté de l'équipet. Même problème que sur le 410, l'ouverture des deux portes se touchent. C'est tout de même incroyable après 3 années de production. Et personne ne corrige cela. C'est vraiment se moquer des clients.
Dans l'équipet de gauche, il n'y a plus le support pour le GPS. De toute façon, il ne nous l'avait pas livré.
Il n'y a pas de gestionnaire de batteries. C'est tellement facile à poser à la fabrication du bateau. Et la jauge (eau, volmetre, gas-oil) n'est pas fiable car la nôtre ne marche déjà plus (notre bateau est de 2013). La jauge à gas-oil n'a jamais fonctionné !
- Pas de rideaux. sur les hublots de coque, donc vous verrez chez le voisin, qui également verra chez vous ! Coucou, nous aussi on a des hublots de coques.
De plus une petite led éclaire le fond.
Le luxe et ... pas inutile en plus, car parfois le soir, on se laisse surprendre par ce dénivelé.
La salle d'eau avant.
Pas mal, je n'avais jamais vu la version avec 2 salles d'eau. Notre 410 a une salle d'eau, ce qui n'est pas toujours pratique et elle peut servir de rangement pour les voiles, l'hiver.
Le choix était grand cabine avant ou non.
Cabine avant
Certes, la cabine est plus petite dans cette version, mais ce n'est pas désagréable. Inconvénient, on retrouve la classique pointe du lit qui ne fait pas toujours le bonheur des jambes des occupants, surtout que le lit n'est pas si grand (long). Pas de rideaux.
Placard tribord : toujours aussi spacieux.
Surprise, il est divisé en 2 parties avec un rangement en bas, alors que notre version comporte une grande penderie et juste un rangement supérieur. A la place de la douche, nous avons un meuble de rangements constitué d'équipets. Les deux solutions me semblent biens adaptées.
.
Le cache guindeau à la pointe du lit.
Sous le matelas à la pointe.
A quoi sert cette découpe, car il n'y avait pas de propulseur rétractable. Je suppose qu'il s'agit d'une trappe d'accès dont le couvercle a été rangée ailleurs pour éviter de se la faire voler. Mais peut-être était-ce déjà fait !
Eclairage cabine arrière tribord, coté cloison moteur
La position de la lampe est toujours la même : si vous ouvrez la porte de l'équipet sans faire attention à la position de la lampe ... vous risquez de la casser.
Cependant elle est bien placée et éclaire l'intérieur des grands équipets, qui par ailleurs, sont chauffés gratis par le ballon d'eau chaude situé en dessous. Il faudrait soit la remonter, soit changer de modèle, soit ... faire attention.
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De manière générale, je trouve regrettable qu'au salon nautique, les chantiers laissent des draps, des couettes etc., dont on ne sait pas s'ils sont utilisés la nuit pour héberger les vendeurs. Je ne sais pas si c'est spécifique aux salons français ou si aux Etats Unis, en Allemagne et ailleurs, ils font pareil.
Cela nous empêche de voir la qualité des housses de matelas et de voir la présence de coffres, et la souplesse des planches du lit comme dans le dufour410.
Est-ce fait exprès ? Est-ce une astuce marketing pour nous éviter de regarder.
Voilà, ce rapide tour d'horizon est terminé.
Le bateau évolue sur certains points et c'est tant mieux.
Ne voulant pas passer 2h dans le bateau, je n'ai pas tout regardé à la loupe. Il me semble que vous devriez vérifier si les points ci-dessous ne vous gênent pas, tels que :
- les batteries : sont-elles au gel et combien de batteries de service peut-on avoir.
- les planches sous les matelas sont-elles toujours aussi souples.
- les trous dans ces planches n'empêchent pas la condensation au matin sous le matelas. Cela fait même des ronds jaunes dans la mousse au travers du tissu en pvc des matelas ! Il me semble qu'il faudrait que les coffres soient ventilés. Sinon il faut utiliser les sous-matelas en coco, lattes etc...
Ci-dessous sur notre Dufour :
- ont-ils réglés les problèmes de fuites d'eau, dues au type de raccords particuliers sur les dufour (sertissage - sous pression ). J'ai du doubler tous les colliers.
Penser à vérifier ceux du ballon d'eau chaude et réduire la température de l'eau si nécessaire, celui de la douchette de cockpit . A priori, c'est un problème spécifique chez Dufour, déjà connu sur le dufour405.
- Ah , j'oubliais, vérifier l'étanchéité au pied de la cadène de l'étai, devant et derrière la latte inox, car ils oublient parfois le mastic ce qui est gênant ... on peut chercher longtemps d'où provient l'eau dans les fonds. Une fois salée si vous sortez en mer, une fois douce si vous lavez le pont ou qu'il a beaucoup plu. Vous pouvez sucer votre doigt longtemps ! J'ai vu ce problème en octobre 2015 ...
- Contrôler le serrage de toutes les durites moteur, vous risquez d'être surpris. La durite du circuit d'eau de mer juste avant le rotor était venue toute seule ! Je ne suis pas le seul à évoquer ce problème.
Par ailleurs, regarder l'accès aux passes-coque / vannes pour la maintenance ultérieure.
- Dans la douche sous le siège, l'accès aux vannes est facile, mais vérifier que vous pouvez manipuler les poignées des vannes.
- L'accès au passe-coque de l'évacuation d'eau de la cuisine est-il plus accessible ?
- L'accès au passe-coque d'arrivée d'eau de mer pour le refroidissement du moteur est également compliqué.
Sur notre 410, la vanne est pratiquement inaccessible.
Pour ouvrir ou fermer la vanne, il faut passer le bras et essayer de le faire à l'aveugle, à tâton avec la main, car la tête est coincée par la cloison. Nous avons un volvo 55CV, donc peut-être que la place est encore plus comptée.
Cela m'inquiète car le jour où il faudra intervenir ... Le mécano va rigoler ou rager. et notre porte-monnaie en prendre un bon coup pour le temps passé.
Pourquoi ne pas avoir mis le filtre à eau de mer devant pour faciliter le rinçage à l'eau douce.
Ce secteur n'est pas pensé pour la maintenance du bateau. Il devrait poser les emménagements, puis monter le moteur et ses accessoires, ils comprendraient vite leur douleur. Mais aujourd'hui, le moteur est monté d'abord, donc rien n'est fait ou penser dans le bon sens. (voir photo blog du 410). Je n'ose pas imaginer le jour ou il faudra sortir le moteur pour une grosse intervention ...
Constructeurs, professionnels, et magazines bateaux s'en moquent, ils se tiennent par la main dans une grande farandole en se décernant des trophés, des compliments sucrés, et l'essentiel est passé aux oubliettes.
Et nous, plaisanciers, qui achetons ces bateaux : on se tapera la galère au prix fort.
- Electricité : carton rouge : je ne peux m'empêcher de rappeler l'utilisation de connecteurs multiples de la marque Wago, utilisés dans le bâtiment "en dépannage"?
Ces connecteurs sont très pratiques au demeurant.
Mais sur un bateau, des Wago à 5 connecteurs qui remplacent des borniers, posés à demeure dans un milieu humide et salin. Personnellement je trouve cela déplorable pour ne pas dire plus. Donc vérifier si sur le 412, cela a été supprimé.
Ici sur notre blog du 410 voici les fameux Wago dans un boitier plastique sous le tableau électrique. Aucun repère ... et je n'ai pas vu le reste !
Je pense que vous comprenez pourquoi je mets un carton rouge.
Quand on voit des installations électriques sur d'autres marques de bateaux ou tout est accessible dans un équipet, les connecteurs / disjoncteurs repérés, des rails etc., pour faciliter de futures installations, et interventions, cela laisse rêveur.
Je préfèrerais avoir une belle installation électrique au lieu du tableau arrière basculant et d'autres points inutiles.
Mon avis sur le bateau ? Pas facile tout de même - très mitigé.
Extérieur :
Si, à mon humble avis, le bateau évolue dans le bon sens, avec la plage arrière revisitée et sécurisée, ils restent que les coffres arrières de plancher de cockpit devraient être étanches, fermés pour l'humidité et la poussière comme cela se pratique chez tous les constructeurs.
- Une ou 2 leds bien placées dans le cockpit ne gâcheraient rien
- Les ridoirs des haubans sont-ils toujours sujets au grippage (le chrome se désagrège partiellement) : contrôle/graissage à intégrer dans la maintenance annuelle.
- Etai largable : nous avions pris cette option posée par le chantier. Ne l'utilisant pas, nous l'avons remplacé par un étai fixe avec un enrouleur. Pour régler les 2 étais (solent + génois), nous avons fait intervenir un gréeur qui a également repris l'ensemble des réglages. A la mise sous tension le pont s'est déformé, il s'est soulevé au niveau de la cadène de solent. Cela nous est arrivés en octobre 2015, au point de ne plus pouvoir fermer la porte de la cabine avant ! Donc à priori, cette option (largable ou fixe) est à déconseiller sans un aménagement adapté.(voir photos sur notre blog dufour 410). L'installation faite par le chantier Dufour est vraiment déplorable. Nous avons traité ce problème en stratifiant sous le pont un barrot en contreplaqué de 35/40 mm d'épaisseur. Il est stratifié au pont et sur les retours de coques (fait par un professionnel : plus de 3000€).
Cette déformation possible de la coque d'un voilier est évoquée chez Z Spar dans le réglage des mats à barres de flèches poussantes qui nécessitent plus de tension. Cause essentielle : un manque de rigidité du pont/coque.
Je dois souligné que le renfort que nous avons fait faire, s'il supprime la déformation du pont et de la baille à mouillage, il ne supprime pas la compression du mat sur l'épontille de mat et la cloison principale qui se déforme toujours si la pression est un peu trop forte.
En fait, cette cloison est constituée de 2 cloisons pas très épaisses séparées par un vide car les aménagements sont des blocs modulaires posés côte à côte (voir blog 410).
On notera dans la partie inférieure de la cloison, derrière les coussins du carré qu'il y a une fente horizontale dans toute la largeur ou longueur, qui laissent penser que la cloisons est en 2 parties aussi. J'ai constaté que le cadre de la porte derrière l'épontille de mat n'est pas très costaud, on peut la déformer facilement en tirant/poussant dessus. Elle semble être rapportée à la cloison et l'assemblage est caché par la menuiserie qui sert de goulotte électrique.
Cabine avant
Certes, la cabine est plus petite dans cette version, mais ce n'est pas désagréable. Inconvénient, on retrouve la classique pointe du lit qui ne fait pas toujours le bonheur des jambes des occupants, surtout que le lit n'est pas si grand (long). Pas de rideaux.
Placard tribord : toujours aussi spacieux.
Surprise, il est divisé en 2 parties avec un rangement en bas, alors que notre version comporte une grande penderie et juste un rangement supérieur. A la place de la douche, nous avons un meuble de rangements constitué d'équipets. Les deux solutions me semblent biens adaptées.
.
Le cache guindeau à la pointe du lit.
Sous le matelas à la pointe.
A quoi sert cette découpe, car il n'y avait pas de propulseur rétractable. Je suppose qu'il s'agit d'une trappe d'accès dont le couvercle a été rangée ailleurs pour éviter de se la faire voler. Mais peut-être était-ce déjà fait !
Eclairage cabine arrière tribord, coté cloison moteur
La position de la lampe est toujours la même : si vous ouvrez la porte de l'équipet sans faire attention à la position de la lampe ... vous risquez de la casser.
Cependant elle est bien placée et éclaire l'intérieur des grands équipets, qui par ailleurs, sont chauffés gratis par le ballon d'eau chaude situé en dessous. Il faudrait soit la remonter, soit changer de modèle, soit ... faire attention.
--------------------------------------------------------
De manière générale, je trouve regrettable qu'au salon nautique, les chantiers laissent des draps, des couettes etc., dont on ne sait pas s'ils sont utilisés la nuit pour héberger les vendeurs. Je ne sais pas si c'est spécifique aux salons français ou si aux Etats Unis, en Allemagne et ailleurs, ils font pareil.
Cela nous empêche de voir la qualité des housses de matelas et de voir la présence de coffres, et la souplesse des planches du lit comme dans le dufour410.
Est-ce fait exprès ? Est-ce une astuce marketing pour nous éviter de regarder.
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Voilà, ce rapide tour d'horizon est terminé.
Le bateau évolue sur certains points et c'est tant mieux.
Ne voulant pas passer 2h dans le bateau, je n'ai pas tout regardé à la loupe. Il me semble que vous devriez vérifier si les points ci-dessous ne vous gênent pas, tels que :
- les batteries : sont-elles au gel et combien de batteries de service peut-on avoir.
- les planches sous les matelas sont-elles toujours aussi souples.
- les trous dans ces planches n'empêchent pas la condensation au matin sous le matelas. Cela fait même des ronds jaunes dans la mousse au travers du tissu en pvc des matelas ! Il me semble qu'il faudrait que les coffres soient ventilés. Sinon il faut utiliser les sous-matelas en coco, lattes etc...
Ci-dessous sur notre Dufour :
- ont-ils réglés les problèmes de fuites d'eau, dues au type de raccords particuliers sur les dufour (sertissage - sous pression ). J'ai du doubler tous les colliers.
Penser à vérifier ceux du ballon d'eau chaude et réduire la température de l'eau si nécessaire, celui de la douchette de cockpit . A priori, c'est un problème spécifique chez Dufour, déjà connu sur le dufour405.
- Ah , j'oubliais, vérifier l'étanchéité au pied de la cadène de l'étai, devant et derrière la latte inox, car ils oublient parfois le mastic ce qui est gênant ... on peut chercher longtemps d'où provient l'eau dans les fonds. Une fois salée si vous sortez en mer, une fois douce si vous lavez le pont ou qu'il a beaucoup plu. Vous pouvez sucer votre doigt longtemps ! J'ai vu ce problème en octobre 2015 ...
- Contrôler le serrage de toutes les durites moteur, vous risquez d'être surpris. La durite du circuit d'eau de mer juste avant le rotor était venue toute seule ! Je ne suis pas le seul à évoquer ce problème.
Par ailleurs, regarder l'accès aux passes-coque / vannes pour la maintenance ultérieure.
- Dans la douche sous le siège, l'accès aux vannes est facile, mais vérifier que vous pouvez manipuler les poignées des vannes.
- L'accès au passe-coque de l'évacuation d'eau de la cuisine est-il plus accessible ?
- L'accès au passe-coque d'arrivée d'eau de mer pour le refroidissement du moteur est également compliqué.
Sur notre 410, la vanne est pratiquement inaccessible.
Pour ouvrir ou fermer la vanne, il faut passer le bras et essayer de le faire à l'aveugle, à tâton avec la main, car la tête est coincée par la cloison. Nous avons un volvo 55CV, donc peut-être que la place est encore plus comptée.
Cela m'inquiète car le jour où il faudra intervenir ... Le mécano va rigoler ou rager. et notre porte-monnaie en prendre un bon coup pour le temps passé.
Pourquoi ne pas avoir mis le filtre à eau de mer devant pour faciliter le rinçage à l'eau douce.
Ce secteur n'est pas pensé pour la maintenance du bateau. Il devrait poser les emménagements, puis monter le moteur et ses accessoires, ils comprendraient vite leur douleur. Mais aujourd'hui, le moteur est monté d'abord, donc rien n'est fait ou penser dans le bon sens. (voir photo blog du 410). Je n'ose pas imaginer le jour ou il faudra sortir le moteur pour une grosse intervention ...
Constructeurs, professionnels, et magazines bateaux s'en moquent, ils se tiennent par la main dans une grande farandole en se décernant des trophés, des compliments sucrés, et l'essentiel est passé aux oubliettes.
Et nous, plaisanciers, qui achetons ces bateaux : on se tapera la galère au prix fort.
- Electricité : carton rouge : je ne peux m'empêcher de rappeler l'utilisation de connecteurs multiples de la marque Wago, utilisés dans le bâtiment "en dépannage"?
Ces connecteurs sont très pratiques au demeurant.
Mais sur un bateau, des Wago à 5 connecteurs qui remplacent des borniers, posés à demeure dans un milieu humide et salin. Personnellement je trouve cela déplorable pour ne pas dire plus. Donc vérifier si sur le 412, cela a été supprimé.
Ici sur notre blog du 410 voici les fameux Wago dans un boitier plastique sous le tableau électrique. Aucun repère ... et je n'ai pas vu le reste !
Je pense que vous comprenez pourquoi je mets un carton rouge.
Quand on voit des installations électriques sur d'autres marques de bateaux ou tout est accessible dans un équipet, les connecteurs / disjoncteurs repérés, des rails etc., pour faciliter de futures installations, et interventions, cela laisse rêveur.
Je préfèrerais avoir une belle installation électrique au lieu du tableau arrière basculant et d'autres points inutiles.
Mon avis sur le bateau ? Pas facile tout de même - très mitigé.
Extérieur :
Si, à mon humble avis, le bateau évolue dans le bon sens, avec la plage arrière revisitée et sécurisée, ils restent que les coffres arrières de plancher de cockpit devraient être étanches, fermés pour l'humidité et la poussière comme cela se pratique chez tous les constructeurs.
- Une ou 2 leds bien placées dans le cockpit ne gâcheraient rien
- Les ridoirs des haubans sont-ils toujours sujets au grippage (le chrome se désagrège partiellement) : contrôle/graissage à intégrer dans la maintenance annuelle.
- Etai largable : nous avions pris cette option posée par le chantier. Ne l'utilisant pas, nous l'avons remplacé par un étai fixe avec un enrouleur. Pour régler les 2 étais (solent + génois), nous avons fait intervenir un gréeur qui a également repris l'ensemble des réglages. A la mise sous tension le pont s'est déformé, il s'est soulevé au niveau de la cadène de solent. Cela nous est arrivés en octobre 2015, au point de ne plus pouvoir fermer la porte de la cabine avant ! Donc à priori, cette option (largable ou fixe) est à déconseiller sans un aménagement adapté.(voir photos sur notre blog dufour 410). L'installation faite par le chantier Dufour est vraiment déplorable. Nous avons traité ce problème en stratifiant sous le pont un barrot en contreplaqué de 35/40 mm d'épaisseur. Il est stratifié au pont et sur les retours de coques (fait par un professionnel : plus de 3000€).
Cette déformation possible de la coque d'un voilier est évoquée chez Z Spar dans le réglage des mats à barres de flèches poussantes qui nécessitent plus de tension. Cause essentielle : un manque de rigidité du pont/coque.
Je dois souligné que le renfort que nous avons fait faire, s'il supprime la déformation du pont et de la baille à mouillage, il ne supprime pas la compression du mat sur l'épontille de mat et la cloison principale qui se déforme toujours si la pression est un peu trop forte.
En fait, cette cloison est constituée de 2 cloisons pas très épaisses séparées par un vide car les aménagements sont des blocs modulaires posés côte à côte (voir blog 410).
On notera dans la partie inférieure de la cloison, derrière les coussins du carré qu'il y a une fente horizontale dans toute la largeur ou longueur, qui laissent penser que la cloisons est en 2 parties aussi. J'ai constaté que le cadre de la porte derrière l'épontille de mat n'est pas très costaud, on peut la déformer facilement en tirant/poussant dessus. Elle semble être rapportée à la cloison et l'assemblage est caché par la menuiserie qui sert de goulotte électrique.
Donc il n'est pas surprenant que des déformations se produisent avec toutes ces découpes à un endroit aussi stratégique. Cette cloison principale qui devrait être hyper rigide, stratifiée dans le fond de coque, sous le pont et reprise sur la coque, est faite de bric et de broc et simplement collé dans les moulures.
Lorsque la mer devient houleuse, aux allures de près, la cloison de la cabine avant, se déforme et la porte même fermée, fait sa propre vie en claquant d'un bord sur l'autre.
J'ai du ajouter des bouts la retenir en position ouverte ou fermée, contre la cloison principale ou contre la penderie car l'aimant en bas de la porte n'est pas suffisant.
Pour ma part, je trouve cette conception bien surprenante voir un défaut de fabrication ou d'architecture. (voir photos du blog dufour410).
Je crois pouvoir dire que si la compression du mat sur l'épontille provoque la déformation du cadre de la porte, c'est que la coque se déforme également, (s'enfonce) et les bordées remontent légèrement en compressant les menuiseries. Un peu comme une planche qui repose sur ses extrémités : vous appuyez au centre, il s'abaisse et les bords remontent.
En fin de saison 2019, j'ai constaté sur notre D410 que les 2 parties de la cloison principale au pied se sont déjà décalée d'environ 1 mm. Comment cela va-t-il vieillir avec les années.
Par ailleurs, en regardant attentivement les cloisons dans le bateau, j'ai constaté qu'elles sont presque toutes fabriquées de cette manière avec cette découpe horizontale à peine visible.
Quel est l'économie réalisé par le chantier pour arriver à un tel procédé de fabrication ? Moins de chutes à la découpe du bois ?
- Evacuation de l'eau sur le pont : toujours le même problème, les eaux de pluie, de lavage, les embruns, qui tombent sur le pont, s'évacuent le long de la main courante, passent sous la capote, devant les panneaux de pont des cabines arrières et terminent sur les bancs de cockpit. Donc difficile d'utiliser l'espace abritée sous la capote sans prendre des précautions pour laisser un pull , une carte, etc. D'autant plus, que l'eau peut venir également du retour de drisses sous le double pont. (voir mes photos sur le blog du 410).
Il est vraiment dommage de ne pas pouvoir s'asseoir sous la capote quand il pleut sans avoir les fesses ou le dos trempé. Sur le SO 419 ou le Oceanis 41.1 : idem, sauf que l'eau ne risque pas de rentrer par les petits panneaux de pont des cabines arrières entre-ouverts.
Seul le Bavaria 41 a conservé une protection qui ceinture le devant du roof. Et encore, elle aurait pu être prolongée sur les cotés (voir aussi la gamme bavaria Vision). C'est à se demander si les gars qui dessinent les ponts, ont passé un peu de temps à bord.
Bricolage / installation de taquets / bloqueurs : vous le savez peut-être mais ...
- le pont est doublé par un faux pont, ou dit autrement, constitué de deux couches séparées par un vide de 10 à 20 mm (procédé infusion), donc gros problème pour boulonner des fixations pour attacher l'annexe sur le pont ou fixer des poulies / réas. Le vissage ou collage semble s'imposer, mais cela n'est pas évident à admettre quand on veut du solide par boulonnage. Sinon il faut abandonner l'idée.
- sur les passavants et hiloires de cockpit, tapoter à l'endroit de pose convoitée. Car en perçant, vous allez vous rendre compte qu'il y a 2 épaisseurs également, dues au contremoulage. Il y a un espace de 1 cm sinon plus. Donc prévoir la longueur des vis ou écrous nécessaire. Faire un premier trou avec une mèche très fine.
Bref, quand on serre pas très fort par l'intérieur, même avec une contreplaque, on entend craquer le polyester du contremoulage qui doit faire 2 ou 3 mm d'épaisseur, et c'est très déplaisant quand on connait les forces qui seront en présence. Sinon il faut découper le contremoulage ...
Sur notre bateau, les pieds du bimini ont été vissés sur les cotés des hiloires donc uniquement sur le première couche, pas sur le bordée extérieur du pont (fargue). Aussi ai-je refait les fixations avec des écrous boulonnés par l'intérieur des coffres.
Pour avoir une bonne idée, passer la tête dans les trappes au fond des cabines arrières. Vous comprendrez tout de suite les endroits fiables.
Je pense que cette méthode de construction, identique chez les autres constructeurs, est vraiment regrettable ou pas suffisamment pensée pour de futurs installations. Mais c'est un avis.
Idem pour les vaigrages : il n'y en a plus, donc si vous voulez passer un fil électrique pour ajouter une lumière ... votre idée était bonne, mais en rêve seulement.
Il faut espérer que les plafonds ne jauniront pas trop avec les UV, la cuisine etc. !
Fumeurs s'abstenir ...
La position de la manette de gaz n'est pas pratique. Pendant la manœuvre du bateau elle vous oblige à être penché, et cependant, il faut bien voir ce qui se passe devant, donc votre cou risque de souffrir. Idem en marche arrière.
Par ailleurs, cela fait au moins 4 fois que j'éteins le moteur accidentellement en appuyant avec la jambe ou le genou sur le bouton "stop" et parfois en pleine manoeuvre !!! En plus, pour redémarrer le moteur, il a fallu m'y reprendre à plusieurs reprises ... un grand moment de solitude.
Un cache aurait été bienvenu.
Pourquoi ne pas avoir placer le panneau sous la barre à roue à coté du compte tour ?
Intérieur :
Il est toujours accueillant, la cuisine reculée permet de s'accrocher depuis la descente plus facilement à une fargue en cas de navigation un peu agitée.
Le carré est encore plus grand avec la possibilité de faire une couchette de quart sur tribord.
Par conséquent, le rangement coté cuisine est plus limité. Mais il est possible de mettre des casseroles dans ce coffre supplémentaire derrière l'évier. Rien de bien préoccupant au regard de l'avantage procuré, mais un amateur de cuisine ne trouvera pas son bonheur.
Le frigo refroidit-il vraiment, ou plutôt l'isolation est-elle bien faite ?
Il n'y a toujours pas de système d'occultations des hublots de coque dans les cabines et le carré. Mettront-ils un jour, un système à glissière comme sur le Sun Odyssey 419 ou simplement des petits rideaux en option !
Le chantier n'a toujours pas fait un petit coffrage dans le coin navigation pour encastrer les instruments de navigation tels que VHF, Navtex, traceur GPS, éventuellement un gestionnaire de batteries, un récepteur BLU, une place pour le téléphone satellite, éventuellement un récepteur AIS avec écran dédié. Je ne parle pas d'un émetteur-récepteur radio BLU ... On entend ici ou là, que maintenant un grand écran unique dans le cockpit suffit et que les cartes, on peut s'en passer.
Pour ma part j'ai sacrifié deux équipets au dessus de la table à carte, mais ce n'est pas pratique lorsque vous êtes assis, car vous avez le bras en l'air et les yeux aussi . (photos blog dufour410). Mais c'était la seule solution rapide à mettre en oeuvre à la livraison du bateau.
Il pourrait proposer ce coffrage en option, plutôt que de nous laisser avec une concession qui vous fait croire qu'elle le fera et qui ne le fait jamais, car son "menuisier virtuel" n'a existé que le temps du salon pour vendre le bateau. Et une fois sur place, il faut bien mettre l'électronique quelque part ?
Enfin, si les bateaux s'élargissent : 4,20 m pour un 12 m, on se rend compte que l'on a des carrés très larges, c'est beau, mais pour améliorer encore l'effet visuel, ils réduisent la profondeur ou suppriment les équipets de coque notamment chez les concurrents.
Tant et si bien, que dès que l'on veut quelque chose, il faut ranger sous les sièges. Et à chaque fois, il faut arracher les coussins des sièges tenus avec les velcros. Et les coutures des velcros sont bien fragiles.
En résumé :
L'ensemble intérieur / extérieur me plaît toujours, et davantage encore tel que présenté, eh oui. Je ne vais pas critiquer pour le plaisir de critiquer. Cependant des améliorations pourraient encore voir le jour si l'on tient compte des points évoqués précédemment.
"Dommage" : ce mot revient souvent dans la bouche, on aurait un bateau que je qualifierais de bien, si tous ces points étaient traités.
Autrement dit, avec les défauts du bateau, plus le comportement du tandem "Dufour + concession" vis à vis du client et un SAV pratiquement absent, il faut bien réfléchir avant d'acheter.
Sur les plans de :
- la conception architecture, je dirais presque : oui (moins l'écoulement de l'eau sur le pont et le manque d'aération) ,
- la fabrication, la qualité, je penche pour un non car tout est bien fragile et la colle est présente partout dans l'assemblage du bateau. Ce qui présage des déformations ici ou là, selon le type de navigation.
- la relation client : un grand NON
- SAV : NON car il semble être à géométrie variable et fonction de votre relation avec le concessionnaire et non pas fonction du problème à régler.
Donc si votre tête ne plait plus, vous l'avez dans le dos .... ou je dirais simplement: si le coût de la prise en charge est trop élevé, de toute façon vous ne plairez plus !
Si le chantier est agressif sur les prix de vente aux salons, et fait des rabais relativement intéressants, que vous n'obtiendrez pas chez Bénéteau/ Jeanneau ou Bavaria, vous paierez le résultat sur le SAV, avec en prime les commentaires de la concession du style : Attendez mon bon monsieur, vous avez vu les ristournes que vous avez eu au salon, et vous chipotez pour ceci, ou pour cela, vous n'êtes jamais content, etc.
Ce serait à refaire : je ne rachèterais pas un Dufour.
> ---- <
Au salon de Paris, dans le carré d'un bateau de la concurrence que je visitais, j'entendais un propriétaire de Dufour 405 qui parlait de son bateau à un commercial. Il disait qu'il fallait être bricoleur pour avoir un Dufour. Nos regard se sont croisés et on a bien rigolé. Je n'ai pu que confirmer. Donc sur le 412, ce sera sûrement pareil. Le vendeur était surpris de voir 2 propriétaires de Dufour lorgner chez la concurrence.
Dufour ... une tradition qui se perpétue ... avec la boite à outils et un bon porte-monnaie. (de l'humour à 3 balles ne tue pas, n'est-ce pas).
Il faudra attendre encore un à deux ans pour espérer obtenir un bateau suffisamment abouti, mais ce sera la dernière version. Après 5 ans d'existence du même bateau, le marketing va piaffer d'impatience et vouloir un nouveau modèle pour justifier de son existence, de son importance, ... comme vous voulez.
On recommencera à zéro avec un nouveau modèle, les mêmes problèmes, les mêmes compromis à faire et choisir le moins mauvais des bateaux.
Aujourd'hui la formule consacrée dans tous les domaines est :
On ne choisit pas le meilleur, on choisit le moins mauvais.
Ainsi la roue tourne.
La crainte aujourd'hui serait :
1/ de tomber sur un bateau avec des défauts de finition puisque la qualité de production n'est pas constante chez Dufour, et qu'à priori le contrôle qualité n'existe pas. Au point de croire que l'encadrement est absent ou que les procédures ne sont pas appliquées ou inexistantes. En tout cas, il y a un problème.
2/ de tomber sur une concession bien pourrie, puisque là aussi, il n'y a pas de niveau de service exigé par Dufour. Chaque concession semble faire ce qu'elle veut, comme elle veut. Il y en a des sérieuses et d'autres, beaucoup moins. De plus Dufour ne semble pas favorable à trop de dépenses dans le domaine du SAV, si je me réfère à notre expérience.
Donc il est crucial de bien choisir.
3/ le chantier considère-t-il toujours le client comme un ennemi potentiel en cas de problèmes.
4/ le SAV a-t-il été amélioré. Apparemment non, et c'est un sujet récurrent chez ce constructeur.
Son comportement peut provoquer des crises entre concessionnaire et client, puisqu'il laisse la concession se démerder avec le client qui, légitimement, en veut pour son argent. En plus si la concession ajoute du sel sur les problèmes, vous avez gagnez ... c'est la m.....erde.
Désolé pour le terme, mais c'est bien cela.
La relation client, telle que nous l'avons vécue, est une vraie catastrophe, une honte. (voir témoignages sur notre blog) et encore, il n'y a pas tous les commentaires, ni ce que j'aurais pu ajouter comme par exemple, le super vendeur de la concession qui récupère vos échanges de mails chez un fournisseur 'ami' pour tenter de vous mettre en défaut, etc. on en sortirait pas.
En ce qui nous concerne, plaisanciers, une bonne solution serait d'acheter le bateau "visible" sur place à la concession, pour avoir la configuration souhaitée, le passer au crible et le visiter 2 ou 3 fois, un papier à la main.(le blog du 410 pourra vous donner quelques pistes). Au moins vous éviterez beaucoup de problèmes dont nous avons souffert.
On n'achèterait pas une occasion sans la visiter, alors pourquoi le ferait-on pour un bateau neuf puisque l'on n'a aucune garantie à la livraison du bateau des finitions et options prises.
Plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens.
La concession avait écrit que la place de port était fournie avec le bateau. Passez donc à la capitainerie avant de signer, même si la concession vous dit que ce n'est pas nécessaire car ils se connaissent depuis des années : c'est du bla-bla. Vous entendrez peut-être une autre version.
Pour ma part, je trouve cette conception bien surprenante voir un défaut de fabrication ou d'architecture. (voir photos du blog dufour410).
Je crois pouvoir dire que si la compression du mat sur l'épontille provoque la déformation du cadre de la porte, c'est que la coque se déforme également, (s'enfonce) et les bordées remontent légèrement en compressant les menuiseries. Un peu comme une planche qui repose sur ses extrémités : vous appuyez au centre, il s'abaisse et les bords remontent.
En fin de saison 2019, j'ai constaté sur notre D410 que les 2 parties de la cloison principale au pied se sont déjà décalée d'environ 1 mm. Comment cela va-t-il vieillir avec les années.
Par ailleurs, en regardant attentivement les cloisons dans le bateau, j'ai constaté qu'elles sont presque toutes fabriquées de cette manière avec cette découpe horizontale à peine visible.
Quel est l'économie réalisé par le chantier pour arriver à un tel procédé de fabrication ? Moins de chutes à la découpe du bois ?
- Evacuation de l'eau sur le pont : toujours le même problème, les eaux de pluie, de lavage, les embruns, qui tombent sur le pont, s'évacuent le long de la main courante, passent sous la capote, devant les panneaux de pont des cabines arrières et terminent sur les bancs de cockpit. Donc difficile d'utiliser l'espace abritée sous la capote sans prendre des précautions pour laisser un pull , une carte, etc. D'autant plus, que l'eau peut venir également du retour de drisses sous le double pont. (voir mes photos sur le blog du 410).
Il est vraiment dommage de ne pas pouvoir s'asseoir sous la capote quand il pleut sans avoir les fesses ou le dos trempé. Sur le SO 419 ou le Oceanis 41.1 : idem, sauf que l'eau ne risque pas de rentrer par les petits panneaux de pont des cabines arrières entre-ouverts.
Seul le Bavaria 41 a conservé une protection qui ceinture le devant du roof. Et encore, elle aurait pu être prolongée sur les cotés (voir aussi la gamme bavaria Vision). C'est à se demander si les gars qui dessinent les ponts, ont passé un peu de temps à bord.
Bricolage / installation de taquets / bloqueurs : vous le savez peut-être mais ...
- le pont est doublé par un faux pont, ou dit autrement, constitué de deux couches séparées par un vide de 10 à 20 mm (procédé infusion), donc gros problème pour boulonner des fixations pour attacher l'annexe sur le pont ou fixer des poulies / réas. Le vissage ou collage semble s'imposer, mais cela n'est pas évident à admettre quand on veut du solide par boulonnage. Sinon il faut abandonner l'idée.
- sur les passavants et hiloires de cockpit, tapoter à l'endroit de pose convoitée. Car en perçant, vous allez vous rendre compte qu'il y a 2 épaisseurs également, dues au contremoulage. Il y a un espace de 1 cm sinon plus. Donc prévoir la longueur des vis ou écrous nécessaire. Faire un premier trou avec une mèche très fine.
Bref, quand on serre pas très fort par l'intérieur, même avec une contreplaque, on entend craquer le polyester du contremoulage qui doit faire 2 ou 3 mm d'épaisseur, et c'est très déplaisant quand on connait les forces qui seront en présence. Sinon il faut découper le contremoulage ...
Sur notre bateau, les pieds du bimini ont été vissés sur les cotés des hiloires donc uniquement sur le première couche, pas sur le bordée extérieur du pont (fargue). Aussi ai-je refait les fixations avec des écrous boulonnés par l'intérieur des coffres.
Pour avoir une bonne idée, passer la tête dans les trappes au fond des cabines arrières. Vous comprendrez tout de suite les endroits fiables.
Je pense que cette méthode de construction, identique chez les autres constructeurs, est vraiment regrettable ou pas suffisamment pensée pour de futurs installations. Mais c'est un avis.
Idem pour les vaigrages : il n'y en a plus, donc si vous voulez passer un fil électrique pour ajouter une lumière ... votre idée était bonne, mais en rêve seulement.
Il faut espérer que les plafonds ne jauniront pas trop avec les UV, la cuisine etc. !
Fumeurs s'abstenir ...
La position de la manette de gaz n'est pas pratique. Pendant la manœuvre du bateau elle vous oblige à être penché, et cependant, il faut bien voir ce qui se passe devant, donc votre cou risque de souffrir. Idem en marche arrière.
Par ailleurs, cela fait au moins 4 fois que j'éteins le moteur accidentellement en appuyant avec la jambe ou le genou sur le bouton "stop" et parfois en pleine manoeuvre !!! En plus, pour redémarrer le moteur, il a fallu m'y reprendre à plusieurs reprises ... un grand moment de solitude.
Un cache aurait été bienvenu.
Pourquoi ne pas avoir placer le panneau sous la barre à roue à coté du compte tour ?
Intérieur :
Il est toujours accueillant, la cuisine reculée permet de s'accrocher depuis la descente plus facilement à une fargue en cas de navigation un peu agitée.
Le carré est encore plus grand avec la possibilité de faire une couchette de quart sur tribord.
Par conséquent, le rangement coté cuisine est plus limité. Mais il est possible de mettre des casseroles dans ce coffre supplémentaire derrière l'évier. Rien de bien préoccupant au regard de l'avantage procuré, mais un amateur de cuisine ne trouvera pas son bonheur.
Le frigo refroidit-il vraiment, ou plutôt l'isolation est-elle bien faite ?
Il n'y a toujours pas de système d'occultations des hublots de coque dans les cabines et le carré. Mettront-ils un jour, un système à glissière comme sur le Sun Odyssey 419 ou simplement des petits rideaux en option !
Le chantier n'a toujours pas fait un petit coffrage dans le coin navigation pour encastrer les instruments de navigation tels que VHF, Navtex, traceur GPS, éventuellement un gestionnaire de batteries, un récepteur BLU, une place pour le téléphone satellite, éventuellement un récepteur AIS avec écran dédié. Je ne parle pas d'un émetteur-récepteur radio BLU ... On entend ici ou là, que maintenant un grand écran unique dans le cockpit suffit et que les cartes, on peut s'en passer.
Pour ma part j'ai sacrifié deux équipets au dessus de la table à carte, mais ce n'est pas pratique lorsque vous êtes assis, car vous avez le bras en l'air et les yeux aussi . (photos blog dufour410). Mais c'était la seule solution rapide à mettre en oeuvre à la livraison du bateau.
Il pourrait proposer ce coffrage en option, plutôt que de nous laisser avec une concession qui vous fait croire qu'elle le fera et qui ne le fait jamais, car son "menuisier virtuel" n'a existé que le temps du salon pour vendre le bateau. Et une fois sur place, il faut bien mettre l'électronique quelque part ?
Enfin, si les bateaux s'élargissent : 4,20 m pour un 12 m, on se rend compte que l'on a des carrés très larges, c'est beau, mais pour améliorer encore l'effet visuel, ils réduisent la profondeur ou suppriment les équipets de coque notamment chez les concurrents.
Tant et si bien, que dès que l'on veut quelque chose, il faut ranger sous les sièges. Et à chaque fois, il faut arracher les coussins des sièges tenus avec les velcros. Et les coutures des velcros sont bien fragiles.
En résumé :
L'ensemble intérieur / extérieur me plaît toujours, et davantage encore tel que présenté, eh oui. Je ne vais pas critiquer pour le plaisir de critiquer. Cependant des améliorations pourraient encore voir le jour si l'on tient compte des points évoqués précédemment.
"Dommage" : ce mot revient souvent dans la bouche, on aurait un bateau que je qualifierais de bien, si tous ces points étaient traités.
Autrement dit, avec les défauts du bateau, plus le comportement du tandem "Dufour + concession" vis à vis du client et un SAV pratiquement absent, il faut bien réfléchir avant d'acheter.
Sur les plans de :
- la conception architecture, je dirais presque : oui (moins l'écoulement de l'eau sur le pont et le manque d'aération) ,
- la fabrication, la qualité, je penche pour un non car tout est bien fragile et la colle est présente partout dans l'assemblage du bateau. Ce qui présage des déformations ici ou là, selon le type de navigation.
- la relation client : un grand NON
- SAV : NON car il semble être à géométrie variable et fonction de votre relation avec le concessionnaire et non pas fonction du problème à régler.
Donc si votre tête ne plait plus, vous l'avez dans le dos .... ou je dirais simplement: si le coût de la prise en charge est trop élevé, de toute façon vous ne plairez plus !
Si le chantier est agressif sur les prix de vente aux salons, et fait des rabais relativement intéressants, que vous n'obtiendrez pas chez Bénéteau/ Jeanneau ou Bavaria, vous paierez le résultat sur le SAV, avec en prime les commentaires de la concession du style : Attendez mon bon monsieur, vous avez vu les ristournes que vous avez eu au salon, et vous chipotez pour ceci, ou pour cela, vous n'êtes jamais content, etc.
Ce serait à refaire : je ne rachèterais pas un Dufour.
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Au salon de Paris, dans le carré d'un bateau de la concurrence que je visitais, j'entendais un propriétaire de Dufour 405 qui parlait de son bateau à un commercial. Il disait qu'il fallait être bricoleur pour avoir un Dufour. Nos regard se sont croisés et on a bien rigolé. Je n'ai pu que confirmer. Donc sur le 412, ce sera sûrement pareil. Le vendeur était surpris de voir 2 propriétaires de Dufour lorgner chez la concurrence.
Dufour ... une tradition qui se perpétue ... avec la boite à outils et un bon porte-monnaie. (de l'humour à 3 balles ne tue pas, n'est-ce pas).
Il faudra attendre encore un à deux ans pour espérer obtenir un bateau suffisamment abouti, mais ce sera la dernière version. Après 5 ans d'existence du même bateau, le marketing va piaffer d'impatience et vouloir un nouveau modèle pour justifier de son existence, de son importance, ... comme vous voulez.
On recommencera à zéro avec un nouveau modèle, les mêmes problèmes, les mêmes compromis à faire et choisir le moins mauvais des bateaux.
Aujourd'hui la formule consacrée dans tous les domaines est :
On ne choisit pas le meilleur, on choisit le moins mauvais.
Ainsi la roue tourne.
La crainte aujourd'hui serait :
1/ de tomber sur un bateau avec des défauts de finition puisque la qualité de production n'est pas constante chez Dufour, et qu'à priori le contrôle qualité n'existe pas. Au point de croire que l'encadrement est absent ou que les procédures ne sont pas appliquées ou inexistantes. En tout cas, il y a un problème.
2/ de tomber sur une concession bien pourrie, puisque là aussi, il n'y a pas de niveau de service exigé par Dufour. Chaque concession semble faire ce qu'elle veut, comme elle veut. Il y en a des sérieuses et d'autres, beaucoup moins. De plus Dufour ne semble pas favorable à trop de dépenses dans le domaine du SAV, si je me réfère à notre expérience.
Donc il est crucial de bien choisir.
3/ le chantier considère-t-il toujours le client comme un ennemi potentiel en cas de problèmes.
4/ le SAV a-t-il été amélioré. Apparemment non, et c'est un sujet récurrent chez ce constructeur.
Son comportement peut provoquer des crises entre concessionnaire et client, puisqu'il laisse la concession se démerder avec le client qui, légitimement, en veut pour son argent. En plus si la concession ajoute du sel sur les problèmes, vous avez gagnez ... c'est la m.....erde.
Désolé pour le terme, mais c'est bien cela.
La relation client, telle que nous l'avons vécue, est une vraie catastrophe, une honte. (voir témoignages sur notre blog) et encore, il n'y a pas tous les commentaires, ni ce que j'aurais pu ajouter comme par exemple, le super vendeur de la concession qui récupère vos échanges de mails chez un fournisseur 'ami' pour tenter de vous mettre en défaut, etc. on en sortirait pas.
En ce qui nous concerne, plaisanciers, une bonne solution serait d'acheter le bateau "visible" sur place à la concession, pour avoir la configuration souhaitée, le passer au crible et le visiter 2 ou 3 fois, un papier à la main.(le blog du 410 pourra vous donner quelques pistes). Au moins vous éviterez beaucoup de problèmes dont nous avons souffert.
On n'achèterait pas une occasion sans la visiter, alors pourquoi le ferait-on pour un bateau neuf puisque l'on n'a aucune garantie à la livraison du bateau des finitions et options prises.
Plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens.
La concession avait écrit que la place de port était fournie avec le bateau. Passez donc à la capitainerie avant de signer, même si la concession vous dit que ce n'est pas nécessaire car ils se connaissent depuis des années : c'est du bla-bla. Vous entendrez peut-être une autre version.
Les belles promesses s'envolent, même écrites. Personne ne peut lutter contre cela, sauf à sortir les mains de ses poches pour lui tirer l'oreille , mais on aurait encore tort.
Drôle de mentalité dans ce secteur tout de même.
Une fois que tout est vérifié, vous passez à la phase d'achat/négociation avec les précautions d'usage, notamment pour l'acompte, que notre concession n'avait pas hésité à encaisser sans rien dire, une semaine après, et cela malgré ses promesses d'attendre le bouclage de notre financement. Cependant j'avais fait ajouter sur le bon de commande " sous réserve d'accord de financement". Je vous le dis, ils font ce qu'ils veulent. Des bonimenteurs.
Comme il disait : Vous êtes chez Dufour Monsieur ... , pour sous-entendre une certaine distinction. Un peu comme si on vous disait : mais monsieur vous êtes chez Rolls Royce ... et pas chez le commun des fabricants de voitures à la chaîne.
Ah oui, je m'en souviendrais ... longtemps de la Dufour Team.
N'oubliez pas, ils ne craignent personne, surtout pas vous. En plus si vous habitez loin, c'est bon pour eux, vous passerez en dernier dans la liste des clients à traiter.
Or vous êtes là pour réussir votre achat, vis à vis de vous-même, de votre famille qui compte sur vous pour passer les prochaines vacances sur le Yacht.
Mon fils de 25 ans n'est même pas venu voir "une seule fois" le bateau depuis la livraison en mai 2013 ! C'est vous dire le résultat du service Dufour.
Si vous voulez savoir ce qui peut arriver, ou voir plus de points techniques avec de nombreuses photos commentées, jeter un oeil sur notre blog : www.dufour410.blogspot.com
Drôle de mentalité dans ce secteur tout de même.
Une fois que tout est vérifié, vous passez à la phase d'achat/négociation avec les précautions d'usage, notamment pour l'acompte, que notre concession n'avait pas hésité à encaisser sans rien dire, une semaine après, et cela malgré ses promesses d'attendre le bouclage de notre financement. Cependant j'avais fait ajouter sur le bon de commande " sous réserve d'accord de financement". Je vous le dis, ils font ce qu'ils veulent. Des bonimenteurs.
Comme il disait : Vous êtes chez Dufour Monsieur ... , pour sous-entendre une certaine distinction. Un peu comme si on vous disait : mais monsieur vous êtes chez Rolls Royce ... et pas chez le commun des fabricants de voitures à la chaîne.
Ah oui, je m'en souviendrais ... longtemps de la Dufour Team.
N'oubliez pas, ils ne craignent personne, surtout pas vous. En plus si vous habitez loin, c'est bon pour eux, vous passerez en dernier dans la liste des clients à traiter.
Or vous êtes là pour réussir votre achat, vis à vis de vous-même, de votre famille qui compte sur vous pour passer les prochaines vacances sur le Yacht.
Mon fils de 25 ans n'est même pas venu voir "une seule fois" le bateau depuis la livraison en mai 2013 ! C'est vous dire le résultat du service Dufour.
Si vous voulez savoir ce qui peut arriver, ou voir plus de points techniques avec de nombreuses photos commentées, jeter un oeil sur notre blog : www.dufour410.blogspot.com
- Au moins vous voilà informé avant de prendre une décision.
Faites le bon choix et Bon vent
Un plaisancier
A chacun son style
A router is a piece of equipment that has many curved cutting edges that are oriented in the same direction. A router cuts the metal based on pre-set templates, which are also known as profiles. Click here to get more information about cnc milling services.
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